WIJI

Je lance le WIJI : le WIki des Jeux d’Improvisation théâtrale !

L’idée est de créer un site participatif dans lequel tout le monde pourrait apporter ses exercices.

Pourquoi créer ce wiki ? Parce que les ressources d’exercice francophone, en particulier concernant les méthodes organiques ou narratives sont rares. D’autre part, l’idée est aussi de partager des exercices qui s’inscrivent dans une théorie avec des explications sur la théorie, ou qui renvoient vers la théorie, afin d’éviter que des exercices dérivent et ne se transforment en l’opposé de ce à quoi ils étaient destinés à l’origine !

C’est un site participatif, vous êtes donc les bienvenus pour participer, et ajouter un exercice !

Rendez vous donc sur www.wiji.fr (ou www.spontanement.org/wiki).

8 commentaires sur “WIJI”

  1. Il me semble qu’il existe déjà des sites dans cet esprit. Il faut surtout le faire connaître par la suite.

    Se souvenir aussi que les exercices qu’on trouve dans des livres sont aussi protégés par le droit d’auteur. Il n’est pas possible de les reproduire sans l’accord des ayant-droits.
    Je le précise parce que la grande communauté improvisatrice à parfois tendance à oublier que ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de texte sur scènes que tout est libre de droit (et Keith Johnston ne s’y trompe pas puisqu’il protège ses formats par un système de licence).

    1. Ah, je suis bien content de le savoir, peut-être que vous pourriez nous faire partager les adresses de ces sites afin que je puisse estimer si réellement le WIJI est redondant ou pas.

      D’autre part, je me vois malheureusement dans l’obligation de vous détromper.

      Premièrement, il existe le droit à la citation, qui permet de citer des morceaux d’un texte publié.

      Deuxièmement, pour protéger un concept comme un exercice, il faut déposer un brevet. Hors je ne pense pas que les exercices dans les livres soient brevetés. Il serait donc interdit de recopier mot à mot des morceaux entiers d’un livre, mais si on explique l’exercice avec ses propres mots, il n’y a absolument aucune loi qui l’en empêche !

      En ce qui concerne les formats de Keith Johnstone, ce n’est pas le format qui est déposé, mais le nom. Il est donc interdit d’utiliser le nom pour vendre un spectacle. De plus, ce ne sont pas des noms déposés, mais des unregistred trademark, et c’est un droit qui n’a absolument aucune valeur en France. Pour autant, je pense réellement que vu le prix ridicule d’une licence, et vu le travail de Keith, il faut prendre ces licences, même si on ne risque rien à ne pas le faire.

      Pour terminer, je pense que la réelle valeur ajoutée d’un livre ne réside clairement pas dans ses exercices, mais dans la théorie qui est développée autour. Comme vous pourrez le lire sur le WIJI, j’encourage fortement les gens à lire les livres desquels sont tirés ces exercices.

      Ca deviendrait sérieusement du vol si nous ne citions pas nos sources alors qu’elles existent…

  2. http://www.dramaction.qc.ca/fr/ressources/exercices/
    http://atelierimpro.lightbb.com/
    http://improvencyclopedia.org/
    Pour prendre quelques exemples…

    Le droit à la citation autorise, en citant la source et l’auteur, les courtes citations.
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006069414&idArticle=LEGIARTI000020740486&dateTexte=20110128
    Le problème c’est la définition de courte citation. Est-ce que reprendre le descriptif complet d’un exercice est une « courte citation » ? Sachant que de réécrire complètement un exercice dont la paternité est clairement établie peut être considéré comme du plagiat.

    Je considère à titre personnel que, droit de citation ou pas, reprendre le descriptif complet d’exercices disponibles dans des livres, sans l’autorisation de l’auteur, c’est bafouer ses droits et porter atteinte aux efforts qu’il a fait.
    (Dans le cas bien sûr, où cet auteur est bien le créateur de l’exercice/jeu, et non pas quelqu’un qui a formalisé des jeux existants).

    (Pour votre réflexion ultérieure, je trouve que mon pseudonyme ici est tout à fait éloquent et fait sens.)

  3. Quelques réponses :
    improvencyclopédia n’est pas en français, et je voulais que les gens puissent avoir accès à des exercices en français.
    Atelier d’impro est un forum qui n’est pas ouvert à tous, puisqu’il faut désormais s’enregistrer pour y accéder, et personne n’y cite jamais ses sources.
    Dramaction, ne cite pas non plus ses sources, et pour vous donner un exemple, l’exercice de « la pooooooooooorte » est plutôt un exercice qui est à la base fait pour travailler l’organique, et trouver le « jeu de la scène », et qui a dérivé ensuite…

    Ensuite, je vous encourage à retourner sur le wiji, et vous pourrez constater que tous les exercices sont sourcés (auteur, livre, page, edition, année). De plus, la notion de « courte » est toujours discutée, mais pour être totalement honnête, nous ne nous trouvons pas dans ce cadre là, puisqu’il faut que la citation soit courte également par rapport à l’oeuvre qui cite (en plus de l’être par rapport à l’oeuvre citée), ce qui n’est pas le cas ici.

    En revanche, j’ai bien peur que ce que vous considérez à titre personnel n’ait pas beaucoup de poids, à moins que vous soyez juge en exercice.

    Si je peux vous éclairer à ce sujet : je me suis extensivement penché sur la loi de la propriété intellectuelle afin de voir comment je pourrais protéger un format. En France, le seul moyen de le faire, c’est de déposer un brevet. Or, les exercices ne sont pas brevetés, ils ne sont donc la propriété de personne. En revanche, leur nom peut-être déposé plus simplement, mais ça ne protège que le nom, et pas le principe de l’exercice.

    De plus, si les exercices sont protégés, pensez vous qu’on devrait en plus payer lorsqu’on les utilise dans un atelier, puisqu’il s’agit, là aussi d’une forme de diffusion ?

    Vous parlez de « jeux existant », vous pensez que c’est jeux se sont généré spontanément ? La plus part des jeux qu’on retrouve sur les sites que vous citez sont en fait des jeux qui ont été décrits par Viola Spolin, elle même inspirée de Neva Boyd, ou encore par Stanislavski. Le fait qu’on ait oublié qu’ils ont été créé par ces gens là rend justifié à vos yeux qu’ils soient publiés sur ces sites ?

    Si vous relisez attentivement le wiji, vous verrez que nous recommandons fortement aux gens qui consultent ces jeux de se procurer les livres, et nous rendons cela facile en leur donnant toutes les sources nécessaires, car la véritable valeur d’un livre ne repose pas dans l’exercice qu’il propose mais dans la théorie, et l’articulation des exercices les uns par rapport aux autres.

    Cependant, vous avez raison sur un point, c’est que même si ce n’est pas interdit par la loi Française, par respect pour les auteurs (pour lesquels je fais de la publicité), je vais ajouter en toute lettre que tout auteur d’un livre pourra demander à ce que ces exercices soient retirés du site, ce qui sera fait sur le champ s’il en fait la demande.

    Je vous remercie donc pour votre contribution qui m’aura permis d’affiner l’éthique.

    (Quand à votre signature, vous pardonnerez ma stupidité et ma lenteur devant la profondeur de la réflexion dans laquelle devrait me plonger votre pseudonyme, je vous signalais juste qu’il ne fallait pas craindre de donner son nom car j’espérais bien faire respecter le droit de parole de chacun sur ce site)

    Merci encore, dans l’attente de vous lire !

  4. Vous confondez droit d’auteur et propriété industrielle, car un brevet ne relève pas du droit d’auteur littéraire ou artistique.
    Si je peux vous éclairer à ce sujet, je suis auteur, membre de la SACD. Mais je vais me dispenser de vous donner des longs exemples, attendu qu’il est tout à fait improbable que quelqu’un fasse valoir son droit d’auteur sur votre site.

    J’imagine que votre ton ne se veut pas méprisant mais j’ai du mal à considérer autrement le contenu de votre message. Peut-être est-ce simplement de la prétention. Vous ne feriez pas de l’improvisation depuis deux ans et demi ou trois ans par hasard ?

    Cela va toutefois me conduire hélas à ce que d’autres ont fait avant moi, c’est à dire ne plus dialoguer avec vous, dans la mesure où je supporte rarement de me faire prendre de haut de cette manière.

    1. Je vous présente mes excuses si je vous ait offensé.

      Je ne confonds pas les deux, mais il me semblait que c’était votre cas. J’ai manifestement fait erreur, je vous présente mes excuses.

      J’avoue que je ne comprends pas que vous manifestiez de l’hostilité à ce projet, et pas à l’égard des autres, alors qu’ils font exactement la même chose, mais sans citer leurs sources.

      Je pense qu’il serait dommage que vous ne dialoguez pas, car vous voyez bien que vous avez fait évoluer mon point de vue.

      Pour reprendre sur les deux :

      Le droit d’auteur protège le « contenant » de l’exercice. Le texte, la façon dont c’est écrit.

      La propriété industrielle permet de protéger une idée, un concept.

      Dans le cas d’un exercice, il existe donc bien deux aspect : l’exercice en lui même, c’est à dire son fonctionnement et la théorie qui soutient l’exercice. Et d’autre part, la façon dont il a été décrit.

      L’auteur, à partir du moment ou il publie un livre protège la forme. Si on paraphrase l’auteur, ou qu’on copie des pans entiers de son livre, alors on porte atteinte au droit d’auteur.

      Si on s’approprie l’exercice et qu’on l’explique avec ses propres mots, ses propres exemples, on ne viole pas la propriété intellectuelle. En revanche, on violerait la propriété industrielle si l’exercice était breveté.

      Encore une fois, je suis désolé (et sans doute très prétentieux), mais à vous lire, j’ai eu le sentiment que vous n’aviez pas beaucoup de bienveillance à l’égard de ce projet, ni tenté de rentrer dans une discussion constructive (si on reprend le premier commentaire que vous avez livré sur le site, je me demande qui prenait de haut qui, j’avoue que j’ai pensé que vous aimiez les échanges épicés ! Encore une fois, désolé pour mon erreur).

      Toutefois, même s’il y a certes un peu de friction dans nos échanges, ils ne sont pas stériles, et sont même productifs, vous ne trouvez pas ? Je regretterai votre départ… Peut-être que vous pourriez considérer ça comme un jeu 😉

  5. Je rajoute mon grain au débat:
    Si Johnstone protège ses formats par des licences, c’est pour avoir un certain contrôle sur la qualité du travail de ses apôtres, et non pas pour réclamer des quelconques intérêts, ou encore empêcher le format d’être diffusé par des personnes bien intentionnées.
    En l’occurrence, il apparaît évident qu’Ouardane est plus motivé par le fait de vouloir transmettre un savoir de qualité, et rendre une liste d’exercices accessibles à tous; ses motifs sont louables, et c’est un peu dommage de vouloir le décourager.

    D’autre part, on peut légitimement parler de courte citation si on ne reprend qu’un passage du livre en question, à savoir quelques exercices.

    Enfin, le fait de proposer une collaboration de type wiki pour une telle liste apporte une nouvelle dimension à ce genre de site. Trop souvent, on a affaire à une liste inutilisable, un véritable fourre-tout mal organisé, sans pouvoir agir sur le contenu. Comme au bon vieux temps du web 1.0…

    D’ailleurs, je m’étais bien vite découragé sur un projet que j’avais renoncé à lancer (voilà bientôt 4 ans), mais dont il reste quelques ruines:
    http://impro.pbworks.com/w/page/19821040/FrontPage
    Je la mets en lien surtout pour te montrer, Ouardane, quelle architecture j’avais conçu. À mon avis, un chapitre concernant le travail du personnage me paraît incontournable, mais c’est peut-être parce que je suis encore resté à l’heure de mon « modèle SPECT » des divers aspects de l’impro théâtrale.

    Longue vie au WIJI!

  6. Merci pour ton soutient, et merci pour le liens, c’est vraiment utile d’avoir un exemple.

    Si le personnage n’apparaît pas clairement dans la liste des thèmes pour le moment, c’est parce que je n’ai pas encore lu de livre proposant une théorie convaincante sur le travail du personnage (peut-être dans Stanislavsky ? Ils sont encore dans leurs emballages…).

    As-tu eu des lectures ou essayé des théories en atelier autour de la construction du personnage ? Ce qui m’inquiète toujours, c’est le risque de propager des exercices dont on a perdu le but ou la manière de l’enseigner et qui finissent par se retourner contre leur principe initial.

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